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L’Association de l’aluminium du Canada accueille très positivement la nouvelle stratégie énergétique du Gouvernement du Québec

7 avril 2016

Montréal, le 7 avril 2016 – L’Association de l’aluminium du Canada (AAC), accueille très positivement la nouvelle stratégie énergétique annoncée par le Gouvernement du Québec. Selon Jean Simard, son président et chef de la direction, « La stratégie envoie les bons signaux. Le respect et le maintien de leviers stratégiques qui ont fait leurs preuves, à l’avantage général du Québec tels que : l’autoproduction, et les contrats arrimés sur le partage de risques. Ceux-ci forment une équation gagnante, concurrentielle sur le plan mondial, et qui a généré des milliards de dollars de retombées au cours des ans, structurant un écosystème industriel de classe mondiale. » La stratégie qui succède à celle de 2006, vient aussi cadrer les futurs projets de croissance. « Les projets de croissance s’inscriront dans une perspective de prospérité durable pour le Québec, mais nécessairement à l’intérieur d’un cadre compétitif sur le plan international. » Selon Jean Simard, « le gouvernement devra assurer la prévisibilité et la stabilité de l’environnement d’affaires pour la grande industrie, surtout en ce qui concerne l’intrant énergétique. »

Transition énergétique et marché du carbone

Grande utilisatrice d’énergie hydroélectrique, l’industrie de l’aluminium n’en consomme que 8 %, alors qu’elle en transforme plus de 90 % en lingots et produits à valeur ajouté. Ainsi, la vaste majorité de l’électricité utilisée sert à créer de la richesse pour le Québec, alors que seulement un faible volume d’énergie est consommé à des fins secondaires (éclairage, chauffage) sur place dans les usines. Sa consommation de combustibles fossiles, principalement dans ses systèmes périphériques est marginale, et ne pourra s’améliorer que par la substitution du mazout au gaz naturel dans les endroits où il n’est pas encore disponible. Selon Jean Simard, « la volonté exprimée dans la stratégie de poursuivre les projets de desserte de gaz naturel sur la Côte-Nord offre un potentiel intéressant à nos alumineries, dans la mesure où le prix est concurrentiel. »

Par ailleurs, « la constitution d’un guichet unique pour assurer la transition énergétique nous semble une bonne approche » d’ajouter Jean Simard, « dans la mesure où la structure mise en place vise à cibler les objectifs, et accompagner le développement et le déploiement de solutions plutôt que d’en déterminer les moyens. »

En continuant de privilégier la tarification du carbone par le biais du SPEDE, le gouvernement assure l’accès à un mécanisme de marché performant, qui permet de réduire les émissions de carbone au moindre prix. « Nous devons cependant demeurer réalistes et cohérents de dire Jean Simard, les grands secteurs industriels ont donné. Celui de l’aluminium, entre autres, ayant réduit de 26 % ses émissions sur une base volontaire par rapport à 1990. Le Québec doit maintenant investir massivement dans les transports, foyer de croissance des émissions au cours des 15 dernières années au Québec. »

Partenaire du développement économique du Québec depuis plus de 100 ans, l’industrie de l’aluminium entend continuer de jouer un rôle majeur dans l’avenir, afin de contribuer à la prospérité durable du Québec.

 

À propos de l’Association de l’aluminium du Canada

L’Association de l’aluminium du Canada (AAC) est un organisme à but non lucratif qui rassemble trois sociétés au Canada qui comptent parmi les plus importants producteurs d’aluminium au monde : Alcoa Canada Groupe Produits primaires, Aluminerie Alouette et Rio Tinto. Ces trois sociétés de classe mondiale opèrent au Canada dix usines, dont neuf au Québec et emploient plus de 9 000 personnes. Elles comptent pour plus de 10 % de la balance commerciale du Québec et dépensent annuellement plus de 3G$ dans son économie.

 

En savoir plus : www.aluminium.ca

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Source :

Jean Simard

Président et chef de la direction

Association de l’aluminium du Canada

514 288-4842