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L’Association de l’aluminium du Canada se réjouit de la décision du Gouvernement du Canada d’appuyer l’industrie de l’aluminium

19 août 2020

Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

L’Association de l’aluminium du Canada se réjouit de la décision du Gouvernement du Canada d’appuyer l’industrie de l’aluminium

Traçabilité de l’aluminium : Un projet stratégique pour assurer l’avenir
de l’industrie canadienne

Saguenay, 19 août 2020 — L’Association de l’aluminium du Canada (AAC) se réjouit de la décision du Gouvernement du Canada, via Développement économique Canada pour les régions du Québec, d’appuyer les efforts de l’industrie de l’aluminium canadien visant à assurer la pleine reconnaissance de son origine par les marchés nord-américains et les chaînes de valeur intégrées comme celle de l’automobile. Ce soutien annoncé aujourd’hui par la ministre du Développement économique et des Langues officielles, l’Honorable Mélanie Joly, est l’aboutissement de plus de deux ans de travail de la part de l’industrie.

« En cette période d’incertitude économique et politique pour l’industrie, l’authentification de l’aluminium est une démarche hautement stratégique pour reconnaître les atouts de l’aluminium canadien et consolider ses marchés », souligne le président et chef de la direction de l’AAC, Jean Simard.

Ainsi, le système d’authentification et de traçabilité de l’aluminium primaire produit au Canada permettra : 

  • De certifier la provenance canadienne du métal primaire traversant la frontière américaine ;
  • D’assurer le renforcement de l’application et du respect des obligations liées à la levée des tarifs américains ;
  • De fournir la documentation en temps réel des mouvements de marché du métal avec les
    États-Unis.

Le gouvernement canadien avait déjà procédé dans le respect des engagements du 17 mai 2019 en lien avec l’industrie, à la mise en place d’un système de surveillance par le biais de la liste des marchandises d’importation contrôlées (LMIC), qui est en vigueur depuis le 1er septembre 2019. Bien que ce système donne une visibilité presque en temps réel aux importations répertoriées, il ne fournissait pas de visibilité sur les exportations canadiennes vers les États-Unis.

De la fonderie à la frontière : deux projets pilotes

Initiés par l’AAC, deux projets pilotes ont ainsi vu le jour en 2019 et 2020. En 2019, l’AAC et le Groupe Optel de Québec ont évalué la faisabilité technique de l’adaptation des solutions infonuagiques existantes et éprouvées dans l’environnement des alumineries au Canada. Ce projet pilote, connu sous le vocable « de la fonderie à la frontière » ou « from smelter to border », a ainsi été lancé en septembre 2019 grâce à la participation d’Aluminerie Alouette.

Une fois la faisabilité démontrée par ce premier pilote, l’AAC lance un deuxième projet pilote en mars 2020 avec l’une des usines de Rio Tinto au Saguenay. Ce projet est en phase finale. L’objectif est de tester le transit du métal de la fonderie à la frontière en passant par un intermédiaire transformateur, ajoutant un niveau de complexité supplémentaire.

À la suite de ce deuxième projet pilote, l’industrie est maintenant prête pour un déploiement pancanadien du concept.

Une production fondue et coulée dans l’ACEUM

On se rappellera que le conflit tarifaire États-Unis–Canada de 2018 a soulevé l’enjeu de l’origine du métal entrant aux États-Unis. C’est à compter de ce moment que l’AAC identifie d’abord la technologie de sérialisation industrielle (identification par code barre), puis celle de la traçabilité comme solutions innovantes applicables à son industrie. Le 17 mai 2019, une déclaration conjointe Canada–États-Unis retient les notions de « pointes d’exportations » « surge » et de « transbordement » « transshipment » à l’égard de métal étranger traversant la frontière à partir du Canada, des notions qui rendent plus pertinente que jamais la traçabilité du métal.

L’entrée en vigueur de l’ACEUM le 1er juillet 2020 et les nouvelles règles d’origine (ROO) appellent au réalignement de la chaîne de valeur automobile au cours des mois et des années à venir. Le traçage des matériaux est nécessaire afin de garantir l’origine nord-américaine du métal. Le projet de traçabilité permettra à l’industrie canadienne de l’aluminium de documenter une origine « fondue et coulée » « smelted and poured » tout au long de la chaîne de valeur.

« Cette approche en « lien avec le marché » « link to market » contribuera à consolider la chaîne de valeur commerciale de notre marché stratégique de l’automobile, à partir de nos usines de production primaire, en passant par des PME québécoises, ontariennes et d’ailleurs au pays, et fournira des données fiables et complètes du marché. Une façon moderne de sécuriser la traçabilité canadienne dans son marché le plus important », conclut M. Simard.

À propos de l’Association de l’aluminium du Canada (www.aluminium.ca)

L’Association de l’aluminium du Canada (AAC) est un organisme sans but lucratif représentant trois producteurs d’aluminium de calibre mondial: Alcoa, Alouette et Rio Tinto exploitant neuf alumineries au Canada, dont huit au Québec, et employant plus de 8 700 travailleurs. Pour plus d’informations, visitez www.aluminium.ca ou Twitter @AAC_aluminium.

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Source :

Lambert Gosselin

Tact Intelligence-conseil

Tél. : 514-659-0603