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Plus de 100 ans d’histoire au Canada

L’industrie de l’aluminium au Canada est née en 1901 et a connu depuis une progression fulgurante. Son histoire est intimement liée à celle de certaines régions. Le Centre-du-Québec, le Saguenay—Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord au Québec, ainsi que la région de Kitimat en Colombie-Britannique doivent en grande partie leur développement social et économique rapide à la construction d’alumineries.

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1901

Naissance de l'industrie

Au Canada, l’industrie de l’aluminium prend naissance au Québec près des chutes de Shawinigan sur la rivière Saint-Maurice. La Pittsburgh Reduction Company, le précurseur d’Alcoa, coule son premier lingot d’aluminium au Québec le 22 octobre 1901.

L’atout de l’électricité : le procédé d’électrolyse utilisé pour la fabrication de l’aluminium demande beaucoup d’électricité. Ceci explique la concentration de cette industrie au Québec, avec ses nombreux cours d’eau.

Au cours de la première guerre mondiale, l’industrie de l’aluminium connaît un essor prodigieux. De 1914 à 1918, la production mondiale passe de 69 000 à 131 000 tonnes métriques, soit près du double.

1925

Création du plus grand complexe d'aluminium au monde

La Northern Aluminum Company entreprend, au printemps 1925, la construction de l’usine d’électrolyse Arvida. Le 8 juillet 1925, la Northern Aluminum Company Limited devient l’Aluminum Company of Canada.

Le 27 juillet 1926, les premières cuves de l’usine Arvida commencent à produire de l'aluminium.

1925-1945

Essor de l'Aluminium Company of Canada, prédécesseur de l'Alcan

Le soutien à l’effort de guerre : la Seconde Guerre mondiale fait faire des bonds importants à l’industrie de l’aluminium. La production mondiale triple entre 1939 et 1943, passant de 687 000 à 2 200 000 tonnes métriques.

1945

Fondation de l'Alcan

En mars 1944, les usines d’électrolyse du Québec atteignent le maximum de leur production des années de guerre – 1 400 tonnes métriques par jour. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la demande pour l'aluminium chute, en raison de la surproduction de guerre, mais ce recul est de courte durée.

Entre 1946 et 1952, la production mondiale triple, passant de 774 000 à 2 032 000 tonnes métriques. L’aluminium est de plus en plus utilisé à des fins civiles, notamment pour la fabrication d’avions et d’automobiles et pour de multiples usages domestiques.

Un autre producteur s’ajoute : en 1955, la Société canadienne de métaux Reynolds s’engage dans la transformation de l’aluminium à Cap-de-la-Madeleine, puis deux ans plus tard, elle entreprend la construction d’une usine d’électrolyse à Baie-Comeau sur la Côte-Nord.

Au cours des années 1960, Reynolds établit d’autres usines de transformation au Québec. En 1981, elle lance un important programme d’agrandissement et de modernisation de son usine de Baie-Comeau. En 1985 et en 1991, elle ajoute deux séries de cuves, ce qui porte sa capacité de production à plus de 400 000 tonnes métriques par année.

Entre 1977 et 1988, Alcan procède à la construction de deux nouvelles alumineries au Saguenay, l’usine Grande-Baie et l’usine Laterrière. En 1980, Alcan inaugure une usine de deuxième fusion à Guelph, en Ontario.

1951

Première aluminerie de la Colombie-Britannique

En 1951, à l’embouchure de la rivière Kitimat, Alcan met de l’avant un projet de 500 millions de dollars, le plus important projet de partenariat public-privé jamais vu jusqu’alors au Canada. L’usine d’électrolyse à Kitimat, qui entre en production en 1954.

1986-1997

Trois nouvelles alumineries québécoises

Bécancour
À partir de 1986, trois nouvelles entreprises d’aluminium s’établissent au Québec.

L’Aluminerie de Bécancour, qui appartient alors au consortium formé par Pechiney (France), la Société générale de financement du Québec (Canada) et Alumax (États-Unis), démarre en 1986. Il s’agit à l’époque du plus important investissement privé jamais réalisé au Québec.

Alouette
À l’initiative de la Société générale de financement du Québec, un consortium international est créé en 1987 en vue de construire une nouvelle aluminerie au Québec. Le consortium annonce, le 1er septembre 1989, la construction de l’aluminerie Alouette à Pointe-Noire, près de Sept-Îles.

En juin 1992, la phase I de l’aluminerie est entièrement opérationnelle. Elle produit 215 000 tonnes métriques d’aluminium par année.

Une autre usine, l’aluminerie Lauralco, propriété d’Alumax, commence à exploiter une installation à Deschambault, près de Québec. D’une capacité de 215 000 tonnes métriques par année, elle tourne à plein régime en 1993.

Alcoa
À la fin du XXe siècle, Alcan, qui dominait la production au Québec, est rejointe par son ancêtre Alcoa, bâtisseur de la première usine au Québec.

En juillet 1998, Alcoa achète d’Alumax l’aluminerie de Deschambault de même que la part de 25 % qu’Alumax détient dans l’aluminerie de Bécancour.

Deux ans plus tard, Alcoa acquiert la Société canadienne de métaux Reynolds qui possède notamment au Canada l’aluminerie de Baie-Comeau, l’usine de tiges de Bécancour (Reybec Bécancour), les emballages alimentaires et produits de consommation de marque Reynolds de même que la part de 50 % de Reynolds dans l’aluminerie de Bécancour.

À partir de 2000, Aluminerie de Bécancour inc. (ABI) est détenue par Alcoa, dans une proportion de 75 %, les 25 % restant appartenant à la société française Pechiney.

1998-2004

Développement et consolidation

Entre 1998 et 2001, le Saguenay—Lac-Saint-Jean accueille le plus vaste chantier de l'Amérique du Nord. Alcan construit une aluminerie d’une capacité de production annuelle de 400 000 tonnes métriques à Alma, au coût de 3 milliards de dollars.

En 2000, la fusion d'Alcan avec l’entreprise suisse Algroup permet la création d’une société plus intégrée verticalement. Alcan devient la première entreprise mondiale de produits laminés et la deuxième plus importante entreprise de production d’aluminium de première fusion.

Deux ans plus tard, Alouette commence à agrandir son usine de Sept-Îles en vue d’augmenter sa capacité de production annuelle, qui passera de 240 000 à 575 000 tonnes métriques.

Signature de la première entente volontaire de réduction des GES (2002-2007) entre l’AAC et le gouvernement du Québec et Alcan, Alcoa et Alouette.

En 2004, Alcan devient le leader mondial de l’industrie de l’aluminium en concluant l’acquisition de Pechiney. L’entreprise obtient, du même coup, la part de Pechiney dans Aluminerie de Bécancour inc.

2005

Agrandissement de l'aluminerie Alouette

En janvier 2005, Aluminerie Alouette démarre sa nouvelle série de 330 cuves, portant ainsi sa production annuelle à 575 000 tonnes. Par sa taille, Aluminerie Alouette est à ce moment la plus importante des Amériques et la cinquième au monde. Au total, les travaux d’agrandissement entrepris représentent un investissement de 1,4 milliard de dollars.

Dans la même année, Aluminerie Alouette annonce qu’elle expédiera la moitié de sa production annuelle par voie fluviale. « L’autoroute bleue», entre Sept-Îles et Trois-Rivières et plus tard les Grands Lacs, réduira l’affluence de transport de 15 000 voyages-camions par année sur la route 138.

2006-2007

Renforcement des acquis

En août 2006, Alcan dévoile le plan de modernisation de son usine d’électrolyse à Kitimat en Colombie-Britannique. Il s’agit d’un projet d’investissement de 1,8 milliard de dollars.

Pendant ce temps, Aluminerie Alouette améliore ses performances atteignant le premier rang mondial pour l’efficacité énergétique de ses cuves d’électrolyse.

2007

Changements majeurs chez Alcan

Le 12 juillet, Rio Tinto un géant minier anglo-australien fait une offre recommandée sur Alcan, évaluée à 40 milliards de dollars US. Il ne s’agit pas d’une fusion d’égal à égal, mais bien d’une prise de contrôle par Rio Tinto sur Alcan.

Le 17 juillet, Rio Tinto et Alcan s’entendent sur la disposition de la division Emballages Alcan tout en précisant qu’il est possible que d’autres divisions soient vendues.

L’acquisition officielle d’Alcan par Rio Tinto est confirmée en octobre 2007. Cette dernière s’engage à respecter intégralement les accords et les ententes conclues par Alcan et à faire de Montréal le centre mondial des activités de la division métal primaire. Alcan est donc intégrée à Rio Tinto pour former Rio Tinto.

2008

Début de la crise du prix de l’aluminium

Avec l’amorce en 2008 de la pire récession depuis la dernière guerre mondiale, le prix de l’aluminium comme pour d’autres métaux de base chute en quelques mois de 3 000$US la tonne métrique à moins de 1 300$US. Les économies de l’Europe et de l’Amérique du Nord, principaux marchés de référence de l’industrie hors Chine, sont en perte de vitesse et la demande est d’autant affectée. 40% de la capacité mondiale de production primaire tourne à perte.

Signature de la deuxième entente volontaire de réduction des émissions de GES de l’industrie primaire au Québec (2008-2012).

2009

Modernisations et agrandissements

L’industrie canadienne de l’aluminium amorce la fermeture progressive de ses anciennes installations dotées de cuves Söderberg pour les remplacer par des usines d’électrolyse dotées de technologies plus modernes et moins émettrices.

L’usine Beauharnois de Rio Tinto ferme. Une série de cuves Söderberg de l’usine d’électrolyse de Baie-Comeau d’Alcoa est également mise hors service.

Rio Tinto annonce aussi la construction de la première phase de l’usine AP60 – la plus récente génération de sa technologie de pointe AP – qui comptera 38 cuves. Cette usine pilote aura une capacité annuelle de 60 000 tonnes métriques. La technologie AP 60 permet de réduire de 40 % l’énergie requise par tonne d’aluminium produite.

Engagement renouvelé de l’industrie envers la transformation au Québec et la création de richesse
L’industrie de la production primaire d’aluminium, via l’Association de l’aluminium du Canada, dans le cadre de sa relation avec l’État québécois et la société en général se donne un rôle de catalyseur de la transformation au Québec.

Cet engagement se traduira par la constitution d’une grappe industrielle de l’aluminium et d’une série d’initiatives concertées afin de développer les connaissances, l’utilisation et la mise en valeur de l’aluminium québécois.

Les secteurs ciblés seront ceux du transport en commun dans le contexte de l’électrification des transports, du bâtiment, des infrastructures et ouvrages d’art. L’aluminium étant loin de son potentiel de transformation au Québec, plusieurs étapes nécessaires devront être franchies avant de pouvoir positionner correctement l’aluminium. Il s’agira notamment : du développement de normes canadiennes, de la diffusion de contenus de formation et de la réalisation de guides et études pertinents.

2010

Publication du premier rapport de développement durable

L’AAC publie le premier rapport de développement durable de l’industrie primaire canadienne de l’aluminium.

2011

Rio Tinto annonce un investissement

Rio Tinto annonce un investissement supplémentaire significatif à son usine de Kitimat en vue de sa modernisation.

2013

Création d’AluQuébec

La grappe industrielle de l’aluminium du Québec voit le jour sous le nom AluQuébec.

Les dernières cuves Söderberg au Québec de Rio Tinto et Alcoa sont mises hors service aux usines Shawinigan et Baie-Comeau.

La production de l’aluminium dans la région de Shawinigan cesse après plus de 100 ans d’opération.

L’industrie de l’aluminium considérée comme un grand émetteur de GES est soumise au Système de plafonnement et d’échange de droits d'émission de gaz à effet de serre du Québec (SPEDE) qui entre en vigueur.

Production du premier métal à partir des cuves du Centre technologique d’Arvida AP60 de Rio Tinto.

2014

Alcoa renouvelle les ententes pour ses 3 usines

Alcoa renouvelle les ententes portant sur ses blocs d’énergie pour ses usines de Baie-Comeau, Deschambault et Bécancour.

Liaison des bourses du carbone Québec-Californie. Tenue des premières enchères conjointes.

Le gouvernement du Québec dans la foulée des engagements annoncés par le Premier ministre Couillard lors du discours du trône lance les travaux de développement de la stratégie québécoise de l’aluminium (SQDA).

Tenue de la première Conférence internationale de l’aluminium du Canada (CIAC) à Montréal.

2015

Stratégie québécoise de développement de l’aluminium

Le gouvernement du Québec annonce le lancement de la Stratégie québécoise de développement de l’aluminium 2015-2025. Une somme de 32,5 millions de dollars servira à la mise en œuvre de la stratégie au cours des trois premières années. Ainsi, le Québec se donne les moyens de favoriser la croissance et le rayonnement de tous les maillons de la chaîne de valeur de l’aluminium.

2016

En avril, dépôt d’un recours par la United Steelworkers (USW) visant à imposer une surtaxe de 50 % à l’importation d’aluminium du Canada aux États-Unis. Ce recours est retiré quelques jours plus tard.

En septembre, l’AAC plaide pour un équilibre concurrentiel devant une commission du Congrès américain (USITC) visant à identifier les conditions concurrentielles mondiales de l’industrie.

2017

Jalon historique de production pour Aluminerie Alouette

Le 27 juin, Aluminerie Alouette atteint 10 millions de tonnes d’aluminium produites en 25 ans – un jalon historique pour la plus grande aluminerie des Amériques et ses employés.

2018

Imposition de tarifs américains à l’aluminium canadien et Sommet de l’aluminium de Montréal

En février 2018, Rio Tinto annonce un investissement de 250 millions de dollars canadiens et prolonge la durée des opérations de sa raffinerie d’alumine Vaudreuil située au Complexe Jonquière, Québec, Canada.

Le 31 mai 2018, les États-Unis imposent un tarif de 10 % au Canada et au Mexique sur les importations d’aluminium et 25 % sur l’acier.

Tenue du Sommet de l’aluminium de Montréal en juin afin de développer un Plan d’action pour un Forum mondial gouvernemental et multilatéral sur la surcapacité dans l’industrie de l’aluminium qui a été transmis aux représentants du G7 et du G20.
Le 21 juin, on assiste à la création d’ELYSIS, coentreprise formée par Alcoa et Rio Tinto, avec l’appui du Gouvernement du Québec, du Gouvernement du Canada et d’Apple, pour commercialiser à partir de 2024 une technologie innovatrice et révolutionnaire dans l’industrie de l’aluminium. Celle-ci permettra entre autres d’optimiser la production et d’éliminer toutes les émissions de gaz à effet de serre reliées à la production d’aluminium primaire par électrolyse. Le seul extrant résultant de ce nouveau procédé sera de l’oxygène.

En 2018, Rio Tinto devient la première entreprise à recevoir la certification de l’Aluminium Stewardship Initiative (ASI) pour la production d’aluminium « responsable » au Canada.

2019

Levée des tarifs américains et signature du nouvel ACEUM

Le 17 mai, un accord est signé entre le Canada et les États-Unis qui mène à la levée des tarifs sur l’aluminium et l’acier canadien.

Le 5 juillet, Rio Tinto annonce des investissements de 209 millions de dollars dans ses installations d’Alma afin d’accroître sa capacité de production d’aluminium, un projet qui avait été mis sur la glace en raison des tarifs douaniers. Aluminerie Alouette lance un programme d’investissements de 474 millions de dollars pour effectuer la transition technologique de ses installations. De cette somme, 15 millions proviendront du Fonds stratégique pour l’innovation du gouvernement fédéral. Cet important investissement permettra notamment d’effectuer la transition vers le gaz naturel liquéfié, de robotiser certaines installations et d’introduire des véhicules téléguidés dans l’aluminerie.

Le 19 juin, Alcoa annonce un investissement de 85 millions de dollar pour augmenter la production de l’aluminerie de Deschambault tout en maintenant sa performance environnementale. Le gouvernement fédéral annonce également une aide de 10 millions de dollars.

Le 16 août, ELYSIS lance officiellement les travaux de construction de son Centre de recherche et de développement à Saguenay.

Le 23 août, ajout de l’aluminium à la Liste des marchandises d’importation contrôlées du Gouvernement du Canada pour prévenir le dumping, le transbordement et les « surges » d’importations.

Le 10 décembre, signature du nouvel accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

2020

COVID-19, tarifs américains et traçabilité

Le 23 mars, les usines du Québec sont ajoutées à la liste des industries jugées essentielles et peuvent donc restées ouvertes avec des activités réduites durant le « couvre-feu national » en raison de la COVID-19.

Le 1er juillet, entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM)

Le 6 août, les États-Unis réimposent un tarif de 10 % à l’aluminium canadien.

Le 19 août le gouvernement fédéral annonce un soutien financier via Développement économique Canada à l’industrie de l’aluminium pour le projet de traçabilité à l’échelle nationale, un projet qui permet de documenter l’origine « fondue et coulée » tout au long de la chaîne de valeur.

Le 15 septembre suppression des tarifs sur l’aluminium de l’article 232 réimposés le 6 août par l’administration américaine sur les importations d’aluminium brut, ou P1020, du Canada aux États-Unis.

Le 6 octobre, Rio Tinto annonce un nouveau partenariat avec l’un des plus grands brasseurs de bières au monde, Anheuser-Buch InBev (AB InBev) afin d’établir une nouvelle norme pour la production de canettes d’aluminium durables.

Le 8 octobre, Rio Tinto annonce un investissement de 160 millions de dollars à sa centrale hydroélectrique Isle-Maligne au Saguenay–Lac-St-Jean, un investissement qui aura des retombées économiques importantes pour la région.

Le 23 octobre, Aluminerie Alouette annonce, conjointement avec divers partenaires, qu’elle lance le projet de conversion au gaz naturel de ses fours à cuisson d’anodes. Un investissement de 23,3 M$.

Le 29 octobre, Rio Tinto annonce un investissement de 70 millions de dollars canadiens pour améliorer la sécurité et l’efficacité de l’Usine de Vaudreuil.

Le 16 décembre, ELYSIS complète son Centre de recherche et de développement industriel à Saguenay.

Le 17 décembre, Rio Tinto annonce un investissement de 11 millions de dollars canadiens pour accroître la capacité de recyclage de ses opérations d’aluminium à l’usine de Laterrière.

2021

Traçabilité, minéraux critiques et renouvellement de la SQDA

Le 13 janvier, Aluminerie Alouette fracasse son record de tous les temps, soit la production de plus de 620 000 tonnes d’aluminium en 2020.

Le 28 janvier, l’AAC annonce que la phase initiale du projet stratégique de traçabilité de l’aluminium au Canada est réalisée avec succès, une première mondiale.

Le 3 mars, Rio Tinto annonce le lancement de START, le premier label de durabilité pour l’aluminium.

En février et mars, Rio Tinto annonce un investissement de 105 millions de dollars canadiens pour moderniser ses installations portuaires de Port-Alfred, à Saguenay, Québec pour améliorer la sécurité et l’efficacité des opérations et un investissement de 92 millions de dollars supplémentaires à sa centrale IsleMaligne, pour des travaux de remplacement et de réfection pour améliorer la fiabilité de sa centrale hydroélectrique. Située à Alma, la centrale a été mise en service il y a 95 ans et est la plus ancienne du réseau hydroélectrique de Rio Tinto.

Le 11 mars, Ressources naturelles Canada annonce que l’aluminium fait partie de la liste des 31 minéraux critiques du Gouvernement du Canada pour la prospérité économique à long terme du Canada et de ses alliés.

Le 29 juin, le Gouvernement du Canada annonce un investissement de 20 M$ additionnel dans le projet ELYSIS.

Le 2 septembre, Alcoa annonce que ses alumineries de Deschambault et de Bécancour (ABI) ont obtenu les certifications normes de performance de l’Aluminium Stewardship Initiative (ASI), le système le plus complet de l’industrie pour la validation par une tierce partie des procédés de fabrication durables. Les trois alumineries qu’Alcoa exploite au Canada sont certifiées par l’ASI, l’aluminerie de Baie Comeau ayant été certifiée en 2019.

Le 4 novembre, ELYSIS franchit une nouvelle étape et produit avec succès de l’aluminium sans émissions directes de gaz à effet de serre à son Centre de recherche et de développement industriel de Saguenay.

Le 16 novembre, le gouvernement du Québec a dévoilé le renouvellement de sa Stratégie québécoise de l’aluminium 2021-2024 avec une enveloppe de 475 millions de dollars pour renforcer la compétitivité de l’industrie.

Le 17 novembre, Rio Tinto annonce un investissement de 87 millions de dollars américains pour augmenter sa production d’aluminium à faible teneur en carbone au Canada avec 16 nouvelles cuves à son centre d’électrolyse AP60, dans la région du Saguenay, au Québec.

En novembre 2021, ELYSIS a produit avec succès de l’aluminium sans émission directe de gaz à effet de serre dans son centre de recherche et de développement en utilisant un concept industriel complet d’une taille comparable aux petites cellules de fusion en service dans l’industrie aujourd’hui.

2022

Le 2 février, Aluminerie Alouette célèbre son 30e anniversaire d’opération ainsi qu’une année de production record.

Le 22 juin, Aluminerie Alouette annonce l’implantation avec succès de la conversion de ses fours à cuisson d’anodes du mazout au gaz naturel, un investissement global de plus de 23 M$. Un projet annoncé en octobre 2020. Ce projet a été rendu possible grâce au partenariat avec le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et Énergir.

Le 29 juin, Rio Tinto, en partenariat avec Corona Canada, annonce le lancement de la première canette de boisson faible en carbone et marquée comme telle au Canada, fabriquée par Ball Corporation. Les canettes, disponibles dans le cadre d’un essai pilote en Ontario, sont faites d’aluminium de Rio Tinto et reposent sur la technologie ELYSIS. À l’occasion de ce lancement limité, 1,2 million de canettes ont été munies d’un code QR pour inciter les consommateurs à en apprendre davantage sur leur faible empreinte carbone. Cet essai pilote est un premier pas vers la mise en marché d’une canette de boisson entièrement traçable.

Le 13 juillet, Rio Tinto annonce un investissement de 240 millions de dollars canadiens pour augmenter de 202 000 tonnes métriques la capacité de production de billettes d’aluminium à faible teneur en carbone et à haute valeur ajoutée à son aluminerie d’Alma au Lac-Saint-Jean, au Québec.

Le 26 août 2022, Rio Tinto annonce un investissement de 35 millions de dollars canadiens pour implanter à son Usine Arvida située au Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec, un nouveau centre de recyclage d’aluminium pour élargir son offre de solutions en aluminium à faible teneur en carbone destinées aux clients des marchés de l’automobile, de l’emballage et de la construction. Rio Tinto devient ainsi le premier producteur d’aluminium primaire en Amérique du Nord à intégrer de l’aluminium postconsommation recyclé à des alliages d’aluminium.

Le 19 octobre 2022, Aluminerie Alouette annonce qu’elle a obtenu la certification à la Norme de la chaîne de traçabilité de l’ASI (opérations de production, d’entretien et de service liées à la fabrication d’aluminium). Elle avait d’abord été certifiée en juillet 2020 à la Norme de performance de l’ASI qui définit les principes et les critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance dans le but de traiter les questions en matière de développement durable dans la chaîne de valeur de l’aluminium.