L’aluminium, matériau critique et fil conducteur pour décarboner l’Amérique du Nord

Dans la perspective actuelle de l’électrification des économies occidentales, comme l’Amérique du Nord, l’aluminium est appelé à jouer un rôle majeur. La décarbonation des économies passera par une électrification basée sur les énergies renouvelables. Selon la Banque mondiale, l’aluminium est le seul « métal transversal à fort impact » utilisé dans la production, la transmission et la consommation d’énergie.
Stimulé par les efforts de décarbonation basés sur l’électrification et par les programmes de subventions vertes de leurs gouvernements respectifs, le volume de la consommation d’aluminium aux États-Unis et dans l’Union européenne devrait augmenter de manière significative dans nos économies alliées, ouvrant ainsi des opportunités de marché par le biais de la croissance du marché. L’électrification des véhicules représente une excellente opportunité pour le secteur étant donné que l’aluminium est le deuxième métal le plus important pour la composition des batteries, ce qui implique une croissance de 25 % de la teneur en aluminium dans les voitures d’ici 2030. Cette croissance sera également jumelée à celle du secteur de l’électrification car, en plus de fournir 100 % des composants nécessaires aux lignes de transmission, l’aluminium représente plus de 85 % des minéraux nécessaires à la conception des panneaux solaires.

L’Association de l’aluminium du Canada a lancé une campagne de communication « Décarboner l’Amérique du Nord, ç’a ben de l’alu. » visant à mettre en lumière l’importance de l’industrie de l’aluminium au Québec et son soutien aux efforts de la province et de l’Amérique du Nord pour atteindre ses objectifs de décarbonation et de transition énergétique.