Montréal, le 22 avril 2016 — L’Association canadienne de l’aluminium (AAC), représentant Alcoa, Alouette et RioTinto, tient à préciser que malgré l’entente intervenue entre les syndicats canadien et américain des Métallos la menace d’un tarif de 50 % à l’importation d’aluminium canadien aux États-Unis plane toujours.

 « La possibilité de l’imposition d’un tarif de 50 % à l’importation d’aluminium canadien aux États-Unis est toujours bien présente, puisque le recours qui a été déposé par la United Steelworkers (USW) ne permet pas d’en extraire un pays comme le Canada en considérant les volumes d’aluminium qui en proviennent. La seule voie possible pour lever la menace est l’abandon pur et simple du recours  », explique Jean Simard, président et chef de la direction de l’AAC.

« Nous apprécions certainement le fait que les syndicats canadiens soient intervenus auprès de leurs collègues américains, mais c’est trop peu trop tard, ajoute M. Simard. Il est nécessaire d’envisager d’autres moyens mieux ciblés et moins destructeurs de l’économie pour atteindre l’objectif visé qui est ultimement de favoriser l’adoption par l’industrie chinoise d’un comportement compatible avec les règles de marché. Et c’est un objectif que notre industrie toute entière partage. »

À propos de l’Association de l’aluminium du Canada

L’Association de l’aluminium du Canada (AAC) est un organisme à but non lucratif qui rassemble trois sociétés au Canada qui comptent parmi les plus importants producteurs d’aluminium au monde : Alcoa Canada Groupe Produits primaires, Aluminerie Alouette et Rio Tinto. Ces trois sociétés de classe mondiale opèrent au Canada dix usines, dont neuf au Québec et emploient plus de 9 000 personnes. Elles comptent pour plus de 10 % de la balance commerciale du Québec et dépensent annuellement plus de 3 G$ dans son économie.  www.aluminium.ca

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Association de l’aluminium du Canada

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